Collège Petite Lande

Collège – Reze

Loire Atlantique
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La Maison des reflets, Camille Brissot

Pour cette fois-ci, les élèves se sont livrés à un portrait chinois.

Mais avant cela, un petit résumé :

Daniel, jeune adolescent, vit depuis toujours dans la Maison des Reflets, projet créé par son grand-père et poursuivi par son père, où l’on peut entrer en contact, par le biais de technologies avancées, avec les reflets des personnes qu’on aimait et qui sont, désormais, défuntes. Daniel n’est jamais sorti de cet endroit, où il vit protégé, entre son père peu bavard et le reflet de sa mère. Un jour, prenant son courage à deux mains, il part à l’aventure et se retrouve dans une fête foraine où il rencontre Violette…

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Si ce livre était un sens…
Ce serait la vue car c’est par celui-ci que l’on « entre en contact » avec les disparus.

Si ce livre était un sentiment…
Ce serait soit la tristesse car il y a de nombreux morts mais ce pourrait être aussi l’espoir car même si Daniel a peur de sortir de chez lui, une fois qu’il a rencontré Violette, il a l’espoir de la revoir…

Si ce livre était un son…
Ce serait le silence, c’est à dire l’absence de son. En tant que lecteu­·rice­·s, on n’a ni oreillettes, ni lentilles et, seul­·e­·s, dans la maison, nous n’entendons pas grand-chose.

Si ce livre était une période de la vie…
Ce serait l’adolescence car Daniel se cherche, change. Il sort de la Maison, s’interroge sur les bons et mauvais côtés des reflets, se met à s’intéresser à la vie en tant que réalité tangible.

Si ce livre était une saison…
Ce serait l’hiver car c’est un livre « assez froid », à l’image des couleurs (bleu et noir) de sa couverture. On n’entend pas les sons, c’est très calme, jusqu’au jour où Daniel sort de la maison (temps du renouveau).

Si ce livre était un objet de papeterie…
Ce serait du papier à lettres qui représente l’espoir. C’est par ce biais que Daniel entre en contact avec Violette, une fois qu’elle est partie, et garde espoir. A chaque fois qu’il reçoit un courrier, c’est la vie qui reprend dans la Maison. Cali et Lucile, et son père, semblent s’intéresser à lui dans ces moments-là.

Si ce livre était un manège…
Ce serait une grande-roue. C’est, à la fois, l’endroit de la rencontre et cet objet qui ouvre sur l’extérieur. Dans ses lettres, Violette raconte à Daniel ce qu’elle voit du haut de cette grande roue, qui appartient à ses parents. C’est ce qui fait le charme des lettres, les paysages décrits. Et cela symbolise aussi les forains, qui se déplacent constamment.

Si ce livre était un dessin animé…
Ce serait La Reine des Neiges… parce que le silence, parce que c’est l’hiver, que Daniel a perdu sa mère, que Daniel se délivre et se libère. Toutes les chansons ont un lien avec ce livre.

Si ce livre était un personnage…
Ce serait des sœurs jumelles. Violette et Esther sont jumelles, et à elles deux, elles sont comme le yin et le yang, l’ombre et la lumière, le noir et une couleur éclatante, le côté renfermé et la joie de vie communicative, le monde des Morts et celui des Vivants.

Si ce livre était un animal fantastique…
Ce serait le Phoenix, car cet oiseau naît, meurt, renaît, recommence toujours indéfiniment.

Si ce livre était une qualité…
Ce serait l’originalité car le sujet abordé est plutôt rare et imaginer nos défunts qu’on pourrait retrouver sous forme de reflets est original.

Si ce livre était une sucrerie…
Ce serait une barbe à papa, parce que c’est ce qu’on mange dans une fête foraine et parce qu’il a aussi le mot « papa ». C’est le père de Daniel qui lui demande de sortir la première fois pour créer un décor destiné à un nouveau reflet.

A.T. qui dit : Un grand merci ! à ses Tapageu·r·se·s
03-2019